• Au milieu de

    La méditerranée

    Une île

    Belle sirène

    Prisonnière

    Des vagues

    Une île que j’aime

    Comme on

    Aime une femme

    Rochers abruptes

    Brisent les vagues

    Ecume blanche

    Te servant d’écrin

    Plages de sable

    chaud

    M’invitent au

    Repos

    Montagnes

    Sauvages

    Réveillent en

    Moi le besoin

    D’aventure

    Végétation

    Vert intense

    Ou la beauté des

    Oasis

    Se mélange avec

    Les pins

    Du continent

    Je Me sens comme

    Un explorateur

    Découvrant

    Un nouveau monde

    C’est une île

    Une île

    Au milieu de

    La méditerranée

    Une île que j’aime

    Comme on aime

    Une femme

    L’eau qui t’entoure

    A les couleurs

    De ces mers du sud

    Ou les alysés

    Soufflent toujours

    Des refuges

    Pirates

    Entre les rochers

    De tes falaises

    M’attrapent

    Le regard

    Je m’imagine

    Une vieille

    Frégate

    Enfoui avec

    L’or des

    Espagnols

    Dans le bleu

    Le bleu

    De ton eau

    Au milieu de

    La méditerranée

    Une île

    Belle sirène

    Prisonnière

    Des vagues

    Une île que j’aime

    Comme on

    Aime une femme

     

    Alexys Fernandez Artos


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  • Je suis ne

    Avec

    Le Rapp

    Dans la

    Peau

    Comme

    D’autres

    Naissent

    Avec les

    Cheveux

    Blonds

    On ne peut

    Rien y faire

    C’est ainsi

    Pas autrement

    Le pantalon

    Tombant

    La basquette

    Dansante

    L’air

    Peu conventionnel

    De tous les

    Rebels

    Et le rapp

    Qui me colle

    A la peau

    L’air un

    Peu violent

    Les poings

    Serrés

    Juste pour me

    Donner un

    Genre

    Mais dans le

    Fond je suis

    Un tendre

    La parole

    dure

    je balance

    A la gueule

    De la société

    Tout ce que je

    Pense

    Rien à cirer

    T’on

    je suis né

    Avec

    Le Rapp

    Dans la

    Peau

    Comme

    D’autres

    Naissent

    Avec les

    Cheveux

    Blonds

    Je ne

    Mettrais

    Pas le genou

    A terre

    Devant cette

    Société

    Qui veut

    Emprisonner

    Ma liberté

    Les mots

    Aussi durs

    Que les

    Poings d’un

    Boxeur

    Je me battrais

    S’il le faut

    Sur tous

    Les rings

    De la planète

    Mais je ne

    Mettrais pas

    Le genou

    A terre

    je suis né

    Avec le Rapp

    Dans la peau

    Et la rebelion

    Au fond du cœur

     

    Alexys Fernandez Artos


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  • Mon amie parle-moi

    De ton île qui ne

    Connaît pas l’hiver et

    Regarde l’Afrique depuis

    L’Océan indien

    Parle-moi de ses

    Fleurs que mes yeux

    N’ont jamais vues,

    De ses plages de

    Sable blanc et

    Des tortues géantes

    Qui nagent entre le

    Bleu des vagues

    Mon amie parle-moi

    De ton île, fais-moi

    Rêver de ces paysages

    Inconnus que mes

    Yeux n’ont jamais vus.

    Raconte-moi la couleur

    De sa terre et si le

    Vole des goélands

    Ressemble à celui de

    Ceux d’ici.

    Parle-moi de ses

    Habitants et de toutes

    Ces coûtumes

    Dont j’ignore même

    L’existence.

    Mon amie parle-moi

    De ton île qui ne

    Connaît pas l’hiver

    Et regarde l’Afrique

    Depuis l’Océan Indien.

    Sur tes mots emmène-moi

    En voyage et raconte-moi,

    même si ce n’est pas

    vraie, qu’il y a des

    baobabs, les mêmes que

    dans

    L’histoire du Petit Prince

    Fais-moi sentir l’odeur

    Des litchis

    Mon amie parle-moi

    De ton île qui ne

    Connaît pas l’hiver

    Et regarde

    L’Afrique depuis

    L’Océan indien.

     

    Alexys Fernandez Artos


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  • Vous les copains,

    Ce soir j’ai le mal

    De vous comme

    Le marin à la mal

    De la mer.

    J’ai un coup de

    Blues dans le cœur

    Et des larmes me

    Montent aux yeux.

    Vous les copains,

    Ce soir j’ai les

    Souvenirs qui frappent

    A la porte de ma mémoire

    Et m’envahissent

    La vie

    Nos soirées, nos fêtes,

    Nos virées dans les

    Boîtes. Quelques

    Baignades dans les

    fontaines,

    En plein milieu de l’été,

    Avant de

    Finir chez Nicole

    La musique à plein

    Tube, le champagne,

    Les rires et en

    Sourdine les voisins

    Se plaignant du

    Boucan.

    Vous les copains,

    Ce soir, j’ai un coup

    De blues dans le cœur.

    Je voudrais bien

    Que vous soyez-là

    Qu’on fasse une dernière

    Tournée dans les bars

    Avant de faire gémir

    Au petit matin le moteur

    de nos engins et réveiller

    la ville encore

    Endormie

    Briser l’air frais

    De ce jour qui

    Vient de naître

    Pousser le moteur

    Jusqu’à l’extrême comme

    Si j’avais aux trousses

    tous les diables

    De l’enfer

    Vous les copains, ce soir

    J’ai le mal de vous

    Comme le marin

    A le mal de la mer.

    J’ai un coup de blues

    Dans le cœur,

    Les souvenirs me

    Montent à la mémoire

    Et m’envahissent

    La vie.

     

    Alexys Fernandez Artos


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  • Dans le vieux

    Quartier

    De la ville

    Un club

    Décadent

    La Havana

    On y boit

    Du rom

    Jusqu’à

    L’aube

    La salsa

    A fond

    Et dans

    La pénombre

    De la piste

    De danse

    Tes hanches

    Se déhanchent

    Tu bouges

    Ton corps

    Come une

    Cubaine

    De la Havana

    Mon verre

    De rom

    A la main

    Je te

    Regarde

    Du coin

    De l’œil

    La salsa

    A fond

    Dans ce

    Club

    Décadent

    Je pense

    Pour un

    Instant

    Que je suis

    Là-bas

    De l’autre

    Côté de l’horizon

    A la Havana

    Maisons

    Air marin

    Voitures

    Années 50

    Et la salsa

    Reigne

    Partout

    Dans le vieux

    Quartier

    De la ville

    Un club

    Décadent

    La Havana

    Tu y danse

    La salsa

    Reine

    Incontestable

    De la piste

    Comme une

    Cubaine

    De la Havana

    Verre de rom

    A la main

    Je te regarde

    Du coin

    De l’œil

    La salsa

    À fond

    Je me sens

    Ailleurs

    Dans le vieux

    Quartier

    De la ville

    Un club

    Décadent

    La Havana

    On y boit

    Du rom

    Jusqu’à

    L’aube

    La salsa

    A fond

     

    Alexys Fernandez Artos


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  • Dans le vieux

    Quartier

    De la ville

    Un club

    Décadent

    La Havana

    On y boit

    Du rom

    Jusqu’à

    L’aube

    La salsa

    A fond

    Et dans

    La pénombre

    De la piste

    De danse

    Tes hanches

    Se déhanchent

    Tu bouges

    Ton corps

    Come une

    Cubaine

    De la Havana

    Mon verre

    De rom

    A la main

    Je te

    Regarde

    Du coin

    De l’œil

    La salsa

    A fond

    Dans ce

    Club

    Décadent

    Je pense

    Pour un

    Instant

    Que je suis

    Là-bas

    De l’autre

    Côté de l’horizon

    A la Havana

    Maisons

    Air marin

    Voitures

    Années 50

    Et la salsa

    Reigne

    Partout

    Dans le vieux

    Quartier

    De la ville

    Un club

    Décadent

    La Havana

    Tu y danse

    La salsa

    Reine

    Incontestable

    De la piste

    Comme une

    Cubaine

    De la Havana

    Verre de rom

    A la main

    Je te regarde

    Du coin

    De l’œil

    La salsa

    À fond

    Je me sens

    Ailleurs

    Dans le vieux

    Quartier

    De la ville

    Un club

    Décadent

    La Havana

    On y boit

    Du rom

    Jusqu’à

    L’aube

    La salsa

    A fond

     

    Alexys Fernandez Artos


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  • La femme que j’aime

    est une femme libérée,

    très sûre d’elle.

    Douce comme le miel

    Et tranchante comme

    l’épée. Gare à elle.

    Le matin quand je

    La regarde se coiffer.

    Je vois son reflet

    Dans le miroir me sourire

    Avec ce charme bien à

    elle avant de me dire

    « Ne te la joues pas

    Aux Roméos, tu sais

    Bien que je n’aime

    Pas trop ça. Ne joue pas

    Aux Pierrots fous d’amour,

    Je te connais trop. Avec

    Moi ça ne prend pas ».

    La femme que j’aime

    Est une féministe très sûre

    D’elle qui me lit tous les

    Soirs une page de Simone

    de Beauvoir, histoire

    De me rafraîchir la

    mémoire. Et puis, après

    avoir fait l’amour, elle

    Laisse son regard coquin

    Danser dans le mien

    comme un lutin et me dit :

    « Ne vas pas croire que

    Parce que j’aime tes

    baisers, tes caresses, j’ai

    besoin de toi. Tu n’es

    dans ma vie qu’un homme

    au provisoire ».

    La femme que j’aime

    Est une femme libérée

    Qui parfois m’offre une

    rose et me propose :

    je t’emmène au concert

    voir

    Les Rolling Stones

    Comme quand on avait

    quinze ans ».

    La femme que j’aime,

    Elle n’est pas du tout

    conventionnelle.

    Gare à elle.

    La femme que j’aime

    Elle est tellement tout

    Ce que j’aime

    C’est normal que je

    Sois fou d’elle

    Et que je veuille

    Etre dans sa vie un

    Homme au provisoire

    Jusqu’à l’infini

    La femme que

    J’aime

     

    Alexys Fernandez Artos


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  • Tu me jures

    Que tu m’aimes

    Je voudrais

    Bien te croire

    Mais tu n’es

    Jamais là

    Bla,bla,bla

    Du bla,bla,bla

    Tous tes mots

    D’amour sont

    Du bla,bla,bla

    Tu me jures

    Que sans

    Moi

    Ta vie

    Est un enfer

    Tu te montes

    Ta petite

    Mise en scène

    Romeo des

    Temps

    Modernes

    Mais l’amour

    C’est pas

    Du cinéma

    Bla,bla,bla

    Du Bla,bla,bla

    Tous tes mots

    D’amour sont

    Du bla,bla,bla

    Je voudrais

    Que tu sois là

    Dans ma vie

    Comme

    Un homme

    De tous les

    Jours

    Sans plus

    Bla,bla,bla

    Du bla,bla,bla

    Moi j’en veux

    Pas

    Mais ça tu

    Ne le comprends

    Pas

    Des théories

    Moi j’en

    Ai pas besoin

    Tes mots

    D’amour

    Sont du bla,bla,bla

    Tu te montes

    Ta petite

    Mise en scène

    Dans ta pièce

    Moi je ne

    Suis pas

    Juliette

    Désolée

    Ma vie

    N’est pas

    Un théâtre

    Ou un Romeo

    D’un soir

    Vient me

    Bercer de

    Faux espoirs

    Bla,bla,bla,

    Du bla,bla,bla

    Je voudrais

    Que tu sois là

    Dans ma vie

    Comme un

    Homme

    De tous les

    Soirs

    En pantoufles

    Et pyjama

    Sans tout ce

    Bla,bla,bla

    Bla,bla,bla

     

    Alexys Fernandez Artos


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  • Nouvelles pour Leila


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  • LES ROIS MAGES


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  • Comme vous ne me connaissez pas, il me semble judicieux de me presenter. Je m'appelle Katz, Katz Kowak et comme vous l'avez sans doute déjà remarqué, je ne suis pas d'ici. Un étranger. Mais un étranger pour de vrai. C'est à dire, que je viens d'une autre planète.
     
     Ni vénutien, ni martien, ni neptunien, ma planète n'a, en fait, pas de nom pour les terrestres car ils ne l'ont pas encore découverte.
     
     Cela fait quelques années déjà que je traîne la savatte sur la terre. J'ai pas mal bourlingué et me suis instruit sur coûtumes, langues, religions et j'en passe. Pourquoi la terre. Bof! Par un big Bof! Un ras-le-bol de ma planète. Besoin de changer d'aire. De respirer un autre oxygène. Bref, la terre, elle m'a attrappé dans son orbite et je me suis dit: Pourquoi pas?
     
     J'ai tourné en rond, à bord de ma soucouppe volante pendant pas mal de temps, comme tous les conducteurs d'ailleurs, avant de trouver dans le désert de Gobie, l'endroit idéal pour parquer mon engin.
     
     A la première frontière rencontrée on m'a arrêté et demandé mes "papiers".
     - Des papeirs, j'en ai tout plein: mon mouchoir en papier, mon bloc de notes, un papier de schwingum.
     - Un passeport. Juste ce petit papier officiel nommé passeport.
     Devant mon air de "je n'y comprends rien", l'un des hommes en uniforme dit à l'un de ses collègues
     - Il se fout de notre gueule ce mec.
     Puis s'adressant denouveau à moi
     - Ecoute mon gars, je vais t'expliquer, il est minuit, il me reste encore une heure avant de finir ma journée. Je suis faitigué et j'ai très envie de rentrer tranquillement chez moi.
     Alors un petit malin comme toi, de denière minute qui n'a rien d'autre à faire que de jouer au farceur, j'en ai pas besoin. Je n'ai pas envie de m'énerver, tu piges? En résumé ou tu me montres tes papiers ou tu dégages.
     - Je n'ai pas, heu..... enfin, j'ai des papiers, mais, heu.... je n'ai pas de paseport.
     - Il me les gonffle ce mec. T'es le clown du cirque en vadrouille, ou quoi?
     - Je m'appelle Katz Kowak.
     - A pied Katz? Tu as juste envie, ce soir, au claire de lune, de faire quelques pas dans le pays voisin. Un peu plus et tu nous débarques en pantoufles et pyjama, n'est-ce pas?
     - Mon vehicule je l'ai laissé parqué dans le désert de Gobie.
     - Oui, c'est ça, Katz, à côté de ma Limousine.
     
     Cet incident m'aida, non seulement à comprendre l'importance des papiers mais aussi que cette planète est divisée (contrairement à la mienne) par des frontières politiques.
     
     A propos de politique, les deux systèmes gouvernant les pays sont: dictatures ou  démocraties.
     
     Enfin, en y réflichissant bien on devrait plutôt dire dictature imposée et dictature choisie. La dictature élue, ils l'appellent démocratie les terrestres.
     
     C'est à dire: ils choississent un candidat à la présidence, d'un certain parti, muni d'un programme électoral. Une fois élu, ce président, en fin de compte, se comporte comme un dictateur. Le programme électoral oublié, il mène la politique qu'il veut ou qu'il peut. Le peuple subit les conséquences, ça oui, ils ont le droit de ne pas être d'accord. Les dictatures imposées, elles, sont nettement plus dangereuses pour la santé de l'individu. C'est du: ou tu fermes ta gueule ou tu finis en tôle, ils ont des pays comme ça, les terrestres, où il y a presque plus de prisonniers politiques que des prisonniers de droit commun.
     
     L'avantage des démocraties: le droit d'expression. Absolument génial: tu peux dire ce que tu veux, monter des manifestations, écrire des manifestes. Ce qui ne va rien changer: les impôts ne vont pas baisser, le coût de la vie continuera à la hausse, les salaires au beau fixe et les améliorations sociales, avanceront à pas de tortue. M'enfin, le peuple peut au moins de défouler.
     
     Dans certaines démocraties,  le mot préféré des politiques au poivoir est:
     - LE DEFICIT, de l'Etat
     Ils le pronnoncent avec un certain enjouement et le servent au long de leurs discours télévisés à toutes les sauces.
     
     Le Déficit. Le déficit, ils le pronnoncent comme si le peuple était la cause, de ce déficit. Ils culpabilisent, subtilement, les citoyens, pour que ceux-ci n'arrivent à penser un jour que ce mot: déficit est sinonyme d'incompétence à gouverner, à gérer la richesse d'un pays.
     
     Les impôts: ça frôle le sublime. Les citoyens paient des impôts directs, sur leurs salaires, biens, etc. et des impôts indirects sur touts les produits achetés. Ces quelques miliers de millons, avant d'être dépensés, vont séjourner dans des banques ou ils vont générer des intérêts.... et les intérêts de quelques miliers de millions..... heu.... ça en représente de l'argent.
     
     Le plus étonnant, c'est que certaines principautées, comme celle de Monaco, ou les citoyens ne trouvent pas leurs revenus et biens soumis à l'impôt de l'Etat, semblent être les seuls points à ne pas souffrir du DEFICIT.
     
     Je m'appelle Katz Kowak et je ne suis pas d'ici. Ça s'entend dans mon discours n'est-ce pas?
     
     L'autre jour j'ai dû remplir un formulaire. Les terrestres sont définitivement de grands consommateurs de papier. Nom. Prénom. Date de naissance. Sexe. Là, deux petites cases à cocher: masculin ou féminin. Alors, moi j'ai dessiné un troisième petit carré, avec la mention "autre" et je l'ai coché.
     
     - Ecoute, bonhomme - me dit le fonctionnaire - même Dieu à un sexe. Puisqu'on dit Dieu père c'est qu'il se décline au masculin. Alors quand toi tu sauras si t'es masculin ou féminin, tu reviens pour remplir le formulaire comme il se doit.
     
     
     J'allais oublier, les terrestres n'ont pas seulement des frontières (divisions) politiques, mais ils ont aussi des frontières religieuses. Majoritairement ils sont monoteystes, bien que dans certaines contrées le polytéisme soit à l'odre du jour.
     
     L'une des prières les plus populaires c'est le "nôtre père" créé il y a plus de 2'000 ans, elle n'est plus tout à fait adapté aux besoins de l'homme du XXIème siècle (terrestre).
     
     "Donnes-nous nôtre pain de ce jour", il faudrait y ajouter "l'argent pour le loyer, le beffteck, la voiture indispensable, la benzine cotidienne, le fringue obligatoire (parc'que évidemment la feuille de vigne n'est plus en vigueur: il faut de l'Armani ou du Zara tout au moins) sans oublier père céleste - toi qui disposes de toute la richesse de l'univers - de quelques miliers d'euros mensuels pour les loisirs, la technologie et les vacances. Amen".
     
     Et l'on pourrait encore ajouter: " .... et toi qui préconise la générositée, ne sois pas radin, donnes-nous exemple en faisant que toutes tes créatures, vivent comme des millonaires, afin que nous soyons le vivant reflet de ta grandeur et splendeur".
     
     Athès inclus, bien sûre, car le fait de croire ou de ne pas croire ne cahnge rien à la nature des choses. N'est-ce-pas?
     
     La terre et son contenu sont création divine?
     
     Ben, alors demandons, sans pudeur, à ce père céleste, dépositaire de tous les biens de l'univers, tout ce dont nous avons besoin.
     
     Je m'appelle Katz, Katz Kowak et je ne faisais que passer dans ce blog, mais en vous voyant, je me suis lancé à lâcher quelques brides de discours. Avant de partir, je vous souhaite:
     
     pour 2012 beaucoup de bonheur, de réussites (au pluriel, ce n'est pas par hasard), de la santé tout plein et bien sûre, de l'argent à n'en plus pouvoir.


     
    Ecrit par:
    Alexys Fernandez Artos


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  •  Il s’en était rendu compte Draculius, depuis belle lurette d‘ailleurs, que lui, ne grandissait pas au même rythme que les autres enfants. Ça faisait 50 ans qu’il avait 7ans. Ce n’était pas normal quand même.
     
     Quant à ses parents, ils étaient soumís à la même tarif que lui, statiques, ils semblaient avoir la trentaine pour l’éternitée.
     
     Pour ne pas réveiller de soupçons, ils déménageaint avec grande fréquence. Il en avait vu des contrées, appris des langues, connu des coûtumes différentes; traversée des époques aussi.
     
     Draculius était né en Chine, voilà 350ans exactement. Sa famille avait, pendant tout un siècle, bourlingué dans ce pays, de ville en ville et de contrée en contrée, avant de partir vers la Mongolie, une terre aussi ample qu’un océan: la vie nomade les chevaux, la “iurte”, le vent dans les cheveux. De belles années, pour enrichir sa longue enfance. Puis vint la terre des cosaques descendants du peuple Tartare et leur ville Irkuz où la familla Dracula possédait une belle demeure.
     
     En posant ses amples mains sur les épaules de son fils, Draculum Dracula, lui explica:
    -    Draculius, nous ne resterons pas très longtemps ici, quelques mois, sans plus, le temps de mettre à jour quelques affaires inmobiliaires et nous allons rentrer dans notre château en Transilvanie, berecau de toute la saga familiale.
     
     Ce soir à l’heure du souper la conversación allait bon train, les parents heureux de pouvoir, en fin, après plusieurs siècles, retrouver la demeure ancestrale, se souvenaient d’une et autre anecdote.
    -    Ma chère Dracurella, le fait est qu’après la fâcheuse mort de l’oncle Dracularion, nous sommes les derniers descendants du Comte Dracula.
    -    Dites-moi, père. Comment est mort l’oncle Dracularion.
    -    En fait il n’y a pas si longtemps. C’était en quelle année, ma chère Dracurella?
    -    Voyons un peu…..au XIXème siècle, ça c’est sûre, mais en quelle année exactement je ne saurais vous le dire.
    -    Bref, c’étaient les années 1800 et quelque, à Londres, pendan un hiver particulièrement froid et brumeux. A ce moment là, notre régime alimentaire se trouvait encore réduit à l’absorption de sang. Le Big Ben sonna minuit, dans une rue déserte, un type, plutôt louche, était à l’affût et Dracularion affamé, se jetta sur lui charchant de ses dents la jugulaire. Pas de chance, mais vraiment pas de chance. Le type était armé d’un couteau et, on a beau dire qu’on ne peut tuer un vampire qu’en lui plantant une poutre dans le coeur, ce type là, lui, il a découpé l’oncle de telle manière qu’une fois sa macabre labeur terminée le corps de Dracularion, ressemblait à un puzzle. Mort. Bel et bien mort. Le lendemain tous les journaux remplissaient les colonnes de leur première page avec ce fait divers.
    -    Jack….. Jack l’étripeur….
     Précisa Dracurella
    -    L’un des plus grands assassins en série de tous les temps.
    -    On n’a pas idée, quand même de s’en prendre à un assassin en série…
    -    Enfin, ma chère, Dracularion, n’allait quand même pas lui demander sa carte d’identitée et son curriculum vitae avant de lui planter la canine dans la jugulaire….
    -    Depuis quand, les vampires, avons nous remplacé le sang par du lait?
     Dracularius, lança la question en l’air, comme une balle, en attendant que l‘un De ses progéniteurs la prenne au vol
    -    Justement, mon petit, après cet incident là. Ta mère, toi et moi étant les derniers survivants des vampires de la planète et l’humanitée devenant de plus en plus dangereuse et menaçante pour notre espèce, nous avons décidé de prendre des mesures drastiques. - Draculum exhala un profond soupir avant de poursuivre: Nous avons dû nous rendre à l’évidence, le bon vieux temps où nous faisions peur aux hommes était bel et bien fini…. Bref, il nous fallait changer de crénau alimentaire……Après de nombreuses expériences ta mère et moi avons sélectionné une série d’aliments n’altérant pas notre nature: épinards, tomates, pâtes, hamburguers, pormmes frites et produits laitiers. Surtout ces derniers, c’est pour cela que nous consommons autant de lait. En un mot la combinaison de ces élements produit sur notre corp une réaction chimique régénérant nos cellules de la même manière que l'aurait fait le sang. Une parenthèse Draculius, contrairment à la légende, les humains ayant été mordus par un vampire ne deviennent pas à leur tour des vampires, tout simplement ils meurent dessaignés. Il n'y a que les descendents génétiques de la famille Dracula qui ayons l'ADN Vampire. En conclusion, ta mère, toi et moi sommes, en ce moment, les trois derniers vampires de la planète. A notre mort, l'espèce vampiresque aura disparue.
     
     Draculius, pensa qu’il avait eu de la chance de naître à cette époque ci. Rien que l’idée de se nourrir à base de sang lui donnait des hauts-le-corps. Il lui était même insupportable, contrairement à ses parents, de boire du jus de tomate et ne pouvait comprendre cette lueur de bonheur dans le regard de son père quand celui-ci proposait à son épouse:
    -    Un Blody Mary, ma chère?
     
     Après Irkutz, enfin, la Transilvanie et le vieux château familial, passablement délabré.
    -    Il faut restaurer tout cela, mon cher. Il est exclu que nous nous installions ici. Toute cette humiditée, ces courrants d’aire et, comble est, sans électricitée. Vous m’entendez Draculum, je refuse de revivre l’époque des bougies pour tout éclairage.
    -    Allons ma chère….. Nous ne resterons au château que quelques jours, le temps de trouver une autre  maison. D’ailleurs j’ai vu que le manoir de Tasmanief est à la vente….
    -    Père! Nous avons, donc, beaucoup d’argent? D’où nous vient-il.
    -    Principalement des nombreuses propriétés inmobiliaires que nous louons, des intérêts bancaires et du casino Royal de Montenegro, dont nous sommes les propriétaires. Le moment venu Draculius, je vous mettrai au courrant des toutes les affaires familiales, mais pour le moment jouissez, sans soucis, de ces quelques siècles d’enfance que vous avez devant vous.
     
     Le manoir de Tasmanief, ample, restauré, confortable et douillet, devint la nouvelle propriété de la familla Dracula.
     
     Dans les semaines qui suivirent, Draculum embaucha une armée de maçons, plombiers, électriciens, etc. qui se mirent sans tarder à restaurer le château.
     
     Ce soir là devant le feu de la cheminée, Draculius jouait avec le chien que ses parents venaient de lui offrir pendant que ceux-ci parlaient entre-eux.
    -     Je ne vous comprends pas, Draculum. N’aurions-nous pas eu meilleur temps de vendre la propriété du château au lieu de nous lancer dans je ne sais quelle coûteuse restauration? Nous avons, maintenant le manoir pour loger lors de nos séjours en Transilvanie. Pourquoi donc tous ces travaux?
    -    Affaires, ma chère, simplemente affaires. C’est vrai que j’aurais dû vous en parler….Bref, je vais transformer l’ancien château de la familla Dracula en hôtel et les terrains à l’entour en terrain de golf.
    -    Vous ne vous lasserez-donc jamais des affaires?
    -    Non ma chère, je ne puis, c’est plus fort que moi.
     Dracurella prit un livre posé sur une table voisine au fauteuil où elle était assise et avec un sourir l’ouvrit pour continuer sa lectura.
    -    Que lisez-vous, ma toute douce?
    -    “Le Comte Dracula”, cela faisait plusieurs siècles que je ne relisais ce classique de la littérature…. Euh….familiale dirais-je….
     Elle rit
    -    Une mauvaise mort lui assi….. Une sordide histoire de jalousie….Se faire clouer au lit, avec un poutre…. et quelle poutre… par sa maîtresse.
    -    Par une de ses nombreuses maîtresses, Draculum, précisez….l’ancêtre était un courreur de juppons…..
    -    Dracurella, ne m’offensez-pas. N’oubliez-pas que l’ancêtre était mon père. D’ailleurs je suis fils unique.
    -    Bien sûre. Le premier fabricant de préservatifs industriels qui avec beaucoup de conscience professionnelle passa sa vie à tester son produit……
    -    ….magnifique ce noble geste qui le fît tester, au détriment de sa santé, son produit pour s'assurer en permanence de sa qualité
     Elle rit à nouveau avant de poursuivre
    -    ….Magnifique. Oui absolument magnifique cet esprit libre qui, par conscience professionnelle sacrifia sa vie…… A propos vous ne m’avez jamais raconté ce qu’il en a été de la maîtresse-assassine….
    -    Draculetta? Cousine au cinquième degré du Comte Dracula. Une brave vampiresse au faite, elle a été ma mârattre pendant, plusieurs années. Dommage que leur histoire d’amour ait mal tourné, cela m’a obligé à grandir avant le temps. Je disais donc: Draculette….. Elle avait des idées extravagantes…. Après avoir tué son amant elle s’enfuit en Afrique, au Kenya plus exactement. Là séduite par les paysages et la faune locale elle envisageait de monter une affaire nommée “Safari”….. Elle n’a pu la mener a terme, car lors d’un excursion dans la brousse, un boa constructor l’avala tout entière. Pour l’anecdote ma chère, j’ai lu dernièrement dans une revue scientifique qu’un zoologue avait découvert un nouvelle espèce de boas constructors, se nourrissant exclusivement du sang de leurs victimes. Leur espérance de vie double celle des autres boas, mais, par contre elles se reproduisent rarement.
    -Dommage Draculum que l'unique épouse de Dracula, votre mère, n'ait pas été une vampiresse.
    - C'est l'inconvénient de l'humanitée, ils ne sont pas inmortels. Quant à moi, mon héritage génétique humain n'a nullement altéré mon ADN vampire. Ce qui veut dire, ma chère, que notre mariage va encore durer quelques siècles. Croyez-vous que nos sentiments tiendront le coup?
    -Je n'en doute pas Draculum
     
     Pendant que la conversation entre ses parents allait bon train, Dracularius s’en alla jour au football avec son chien dans le long couloir qui menait du hall jusqu’au salon et Dracurella changea de conversation…
    -    Je voulais, mon cher et tendre, vous toucher un mot à propos des activités de votre fils. Tous les après-midi il passe plusieurs heures dans l’une des salles du manoir entraîn de jour au UNO avec des enfants du village voisin….
    -    Cela est très bien Dracurella c’est un jeu de cartes de société idéal pour les enfants ou voyez-vous le problème?
    -    Cela ne poserait aucun problème Draculum, si votre fils n’avait instauré les mises. Ils jouent de l’argent……. Draculum….. Imaginez…. l’une des salles de notre manoir transformée et mini casino pour enfants……
     Draculum, rit en se frottant, heureux, les mains.
    -    Il a le sens des affaires le petit….
    -    Draculum, un peu de bon sens…. S’il-vou-plaît….. Où est-ce que ce soir vous avez priz un Blody de trop….
     Tout en continuant à rire…
    -    D’accord, d’accord…. Je parlerais avec le petit et je vous promets que nous resterons, au moins jusqu’à sa majoritée, sans faire de longs séjours à Montenegro. Histoire de l’éloigner de l’ambiance du casino.
     
     Pour occuper les après-midis de Draculius et désamorcer le début de casino clandestin pour moins de dix ans qui commençait à avoir de plus en plus de succes, ses parents embaucherent un professeur de guitarre électrique.
    -     Draculius, je te présente le professeur Ataniev. Avec lui tu vas apprendre à jouer de la guitarre électrique.
    -    Bonjour Draculius. Je vais commencer par t’enseigner le solfège et puis…
    -    Monsieur Ataniev, je sais déjà jouer de plusieurs instruments dont le piano, le clavecín, l’accordéon, le saxohpone….
    -    ¿Avec sept ans????
     Le profeseur regardait le père avec des grands yeux ou ahurissement et interrogation se mélangeaient
    -    Heu…. Comment vous dire…. Le petit est un surdoué de la musique….. Un phenomène….. La guitarre électrique, il ne sait pas encore en jouer, enfin…. un instrument de plus ce n’est jamais de trop. N’est-ce pas?
    -    Oui…. Bien sûre…. Ce n’est pas moi, qui vous dira le contraire….
    -    Donc, Monsieur Ataniev, je vous laisse avec votre élève.
     
     Une fois finie la classe de musique, le père accompagna le professeur jusqu’ au  pas de la porte.
    -    Comment s’est passé la classe de musique?
    -    Il a des aptitudes…. Vous avez, Monsieur Dracula, un fils surprenant. Voyez-vous c’est un enfant….. Comment dire….. enfin….Il est évidente que c’est un enfant de sept ans…. Avec des attitudes et commentaires propres à cette âge là…… cependant parfois, il a des sorties…… comme ça…. J’ai l’impression d’entendre parler mon grand-père…..
    -    Oui, oui….. Je sais ce que vous voulez dire. Il est très mûr pour son âge. Bref, que ce soit sa mère ou moi, nous sommes parfois surpris par la profondeur de sa pensée…. Un petit sâge de sept ans….. N’est-ce-pas?
    -    Tout-à-fait…….. Sans vouloir être indiscret Monsieur: Dracula, cela est bien votre nom de familla?
     Draculum, qui avait du faire face, maintes fois, à cette question, ne s’en émut pas et répondit le plus sereinement du monde.
    -    Dracula, Dracula! Voilà un nom qui a laissé un mauvais souvenir derrière lui……
    -    Ici plus qu’ailleurs, Monsieur et comme vous êtes aussi propriétaire du château, au village certains commentaires et craintes à votre sujet se font sentir.
     Draculum, de sa large main droite, donna une palme dans le dos du professeur, l‘invitant, de la main gauche à se diriger vers le salon
    -    Nous pourrons en parler plus tranquilement bien installés devant la cheminée avec un verre à la main. Je veux dire si vous avez le temps?
    -    Heu…. oui…. J’accepte volontiers votre invitation.
     Draculum, jetta, en passant, une nouvelle bûche dans la cheminée, se dirigea vers le chariot en cristal et métal doré contenant les liqueurs.
    -     Cognac, whyski, vodka…….
     Il énuméra toute une série de liqueurs avant d’être interrompu par le professeur de musique.
    - Un cognac, ce sera parfait.
    - Avec des glaçons?
     - Deux, s'il-vous-plaît.
    - Moi, je vais me préparer un Blody Mary…
     Le profeseur sursauta…Draculum eût un petit rire amusé
    - Avec du jus de tomate, Monsieur Ataniev, avec du jus de tomate.
     Draculum, se laissa tomber dans un  confortable fauteuil en cuir rouge-grenat.
    - Dracula! Le nom est quand même impregné d’un certain glamour…..
    - Glamour!!!!!! Vous plaisentez Monsieur….. Heu…. Dracula. Je veux dire que le Dracula, originaire de cette contrée, d’ici de Transilvanie, né dans le château dont vous êtes le propriétaire était particulièrement répugnant…. Selon les dires, il plantait ses dents dans la jugulaire et suçait le sang de ses victimes jusqu’à la mort. Lui, semblait éternellement jeune et ses victimes devenaient à leur tour des vampiresses. Je dis bien des vampiresses, car qu’il se sache toutes ses victimes étaient des femmes….Bon il y avait aussi des bêttes….. il s’en prenait surtout aux mouttons, chèvres, vaches. Un ravage, un fléau des troupeaux. Au début les gens de la région pensèrent à une bande de loups affamés, mais cela ne pouvait pas être. La chaire restant intacte, les animaux mourraient dessaignés. Les loups, eux, les auraient mangé.
    - Oui, je vois…… et je vous rassure tout de suite…. Le nom de Dracula est une récente adquisición de ma famille, plus exactement de mon père. Il y a une cinquantaine d’années, si ce n’est plus, il a non seulement acheté le château et ses terres mais aussi le titre de noblesse. C’est-à-dire Comte Dracula. Je vous rassure tout de suite, l’individu dont vous me parlez, le suceur de sang, est mort depuis belle lurette. Notre nom de famille étant Dvorasky, mon père trouva peu estétique et peu élégante de se faire appeller: Ianos Dvorasky, Comte Dracula. Aussi après avoir fait les démarches nécessaires pour changer prénom et nom de familla, il devint le Comte Draculis Dracula. Ça sonne mieux.
     Le professeur jusque là tendu comme la corde d’un arc, se relâcha, étira les jambes, s’installa plus à l’aise dans le fauteuil et après un soupir de soulagement bût une grande gorgée de cognac.
    - Excellent. Il est excellent ce cognac.
    - Napoleon….
     Par la fenêtre fermée, le moteur d’un camion et le bruit des roues sur le gravier,  se laissèrent entendre.
    - Monsieur Ataniev, veuillez m’excuser un moment, je dois donner quelques indications et reviens de suite.
     
     Draculum sortit. Le professeur entendit la voix du maître des lieux parler avec le camioneur et pensa:
    - Sans doute le livreur de mazout
     Attaniev sans lâcher le verre de cognac, se leva et se dirigea vers la fenêtre. Décidément, il allait de surprise en surprise. Dans la cour un camion blanc, qui se confondait presque avec la neige du paysage, portait sur son énorme bombonne l’inscription: “Centrale Laitière Transilvane”. Un tuyau, allait du camion à l’une des fenêtres de la cave.
    - Ça alors!
     Draculum, leva les yeux vers la fenêtre du salon, vit le professeur et le salua de la main.
     
     Un quart d’heure plus tard l’opération “lait” terminée, Draculum entra à nouveau dans le salon.
    - Voilà qui est fait. C’est du lait comme vous avez pu le constater. A la cave nous avons installé un récipiente spécial offrant des conditions optimales pour la conservation de cet aliment. Nous consommons une moyenne de 50litres par semaine et la Centrale Laitière Transilvane nous approvisonne une fois par mois; nous faisant bénéficier, bien-sûre d’un prix spécial. Draculum se tapa les pectoraux - C’est notre secret pour rester jeunes et en forme. Comme vous pouvez le constater le Comte Dracula et familla sirotent du lait.
     
     Attaniev finit son cognac.
      
    - Je dois partir Monsieur Dracula. Bientôt ce sera le carneval et au village une soirée sera organisée: déguisements, représentations, bal, etc. et étant donnée les étonnantes aptitudes de Draculius, je voudrais qu’il joue de la guitarre électrique. Imaginez quelle publicitée pour moi: En un mois, grâce à Attaniev, cet élève de sept ans peut jour du Jimmy Hendrix.  Hallucinant! Miraculeux!
     
    Le lendemain Draculum accompagna son fils à l'école, avant de se rendre à la maîrie.
     
    - Monsieur le Maîre, je vous suis infiniment gré de me recevoir. Comme vous devez certainement le savoir je suis Draculum, Comte de Dracula.....

    - En effet, j'ai entendu des rum... enfin, j'ai entendu parler de vous. Comte Dracula et vôtre visite m'honnore. Comment vont les travaux au château?
     
     - Dans les dális. Pour le printemps l'hôtel et son terrain de golf seront sans doute en fonctionnement. Mais dans un futur plus immédiat, pour demanteler toute peur, découlant de cette légende, infondée, sur le Comte Dracula et descendence j'ai pensé organiser les festivitées du carnaval dans le manoir Attaniev. Festivitées auxquelles tout le village serait invité, bien entendu. Quant aux frais ils sont à charge du Comte Dracula.
     
     - Quelle généreuse offre. Je la soumettrai au conseil communal et vous donnerai un réponse dès que posible.
     
     - Monsieur le Maîre, mes affaires m'attendent et je suppose que vos obligations politiques aussi. Je vous dis donc aurevoir.
     
    Arrivé au manoir, il se dirigeau vers le salon, point de rencontre de la famille. Dracurella, livre en main l'y attendait.
     
    - Un Blody ma chère? Hisotoire d'ouvrir l'appétit.
     - Ma foi, pourquoi pas.
     - Nous allons organiser l'une des plus grandes fêtes que nous ayons donné au cours de ces derniers siècles.
     - A quelle occasion?
     - Carnaval, Dracurella, carnaval. J'ai très envie de me déguiser de comte Dracula, le vampire, bien sûre. Ah! ma chère, redevenir le temps d'une nuit Dracula....
     - Vous me faites peur Draculum. Peut-être ce lieu est capable de réveiller en nous nos instincts oubliés de consommateurs de sang.
     - Aucun risque ma chère et si une tentation pareille venait à nous passer par la tête nous n'aurions qu'à penser au SIDA....
     - Vous avez raison Draculum. Vos arguments sont toujours d'un convaincant absolu.
     - A vôtre santé.

     Le verre de Draculum frappa doucement celui de son épouse, pendant qu'il lui cligaint de l'oeil.
     
     Les semaines suivantes furènt d'une effervescence totale. Les préparatifs pour la fête de carnaval submergèrent la famille Daracula dans un total tourbillon d'activitées.
     
     Il ne manquait plus que quelques jours pour le carnaval et le château était fin prêt.
     
    - Vraiment, Draculum, ressortir toutes ces viellieries accumulées à la cave....... J'en ai des frissons dans le dos.... J'a l'impression que l'ancêtre va apparaître d'un moment à l'autre....
     - Allons Dracurella.... Avant que j'oubli, il faudra compter avec une centaine d'invités en plus. Plusisurs clubs de golf ont accepté notre invitation, comme vous voyez ce sera, également, un excelent moment pour aller jouer une partie de golf, au claire de lune, tous déguisés de draculas......
     - Mais Draculum..... le terrain de golf n'est pas encore fini....
     - Tant mieux...... cela va donner un petit côté dangereux et inquiétat à ce sport.
     - Mais regardez Dracurella.... Regardez.... J'ai retrouvé le costume de ma communion de sang, juste quand j'avais l'âge de Draculius. Ah... oui... la première fois ou nous commençons à nous nourrir de sang.....
    Draculius qui assistait mi-intéressé, mi ennuyé à la conversation de ses parents demanda:
    - Les vampires n'absorbaient t'ils pas du sang depuis la naissance.
     - Bien sûre que non, Draculius.... Imaginez un biberon rempli de sang.... écoeurant... vraiment écoeurant.... non du lait.... Draculius.... du lait.... jusqu'à l'âge de sept ans. Là a lieu la crérémonie de la communion, pendant laquelle le petit vampire boit toute une coupe de sang et à partir de là c'est parti......
     - Ouf! je l'ai échappé belle!
     - Draculius - lui dit son père - pour le carnaval vous porterez mon costume de la cérémonie de comunion, comme vous pouvez voir c'est un smoking avec une cape en satin, rouge à l'intérieur, noir à l'extérieur.
     - Mon prof de musique pensait me déguiser en Jimmy Hendrix.....
     - Oui, c'est ça, avec le join au coin de la bouche pour faire plus vrai...
     - s'exclama son père - avant de continuer
     - Il n'en est pas question, vous irez déguisé de Dracula, comme il se doit.
     
    Une soire de carnaval maginifique pendant laquelle tout le monde fût Dracula, dans un décor draculien. Il y avait des Draculas dansant dans le salon de fêtes et des Draculas jouant au golf au claire de lune. Le maîre et les conseillers communaux habillés de Dracula, discutaient de la politique locale. Des petits draculas jouaient à cache-cache. Dans les toilettes, face au miroir, des ravissantes Dracurellas perfilaient d'un rouge sang le portour de leurs lèvres. Sur la scène Draculius, habillé avec le smoking de cérémonie de son père, jouait du Jimmy Hendrix, pendant que Attaniev allait de group en group:
    - c'est moi qui ai appris à jouer de la guittarre électrique au petit. En quatre mois,
     vous vous imaginez.... après quatre moi de lecçons il joue du Jimmy Hendrix, mieux que Jimmy Hendrix......Tenez voici mon numéro de téléphone.
     
     Une fête de carnaval des plus réussies.
     
     Draculum pensait, en plus du golf, de construire un parcours touristique en MountainBike: A deux roues sur les traces de Dracula...
     
     Au même instant, dans un train à quelques centaines de kilomètres de là:
     - Je te jure c'est pas une blague..... Je me suis réveillé à minuit.... j'ai regardé par le fenêtre et comme je te vois, j'ai vu un groupe de Vampires, habillés comme le Comte Dracula jouer au golf, au claire de lune, .... juste quand nous traversions la Transilvanie.....
     - Faut que tu allèges avec la bière mon grand.

     

    Ecrit par:
    Alexys Fernandez Artos


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