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Banlieu
Je ne suis pas
Né dans la
Banlieu
Mais il s’en
Est fallu de
Peu
fils
D’émigrés
J’ai grandi dans
Un pays qui
N’était pas
Le mien
Mon quartier
Ce n’était
Pas le
Dixhuitième
Mais c’était
Bien quand même
La nouvelle
Classe bourge
Ouvrière
Le mois d’août
À la méditerrannée
Les leçons de
Piano
Et pendant que
J’interprétais
Chopin
Je rêvais déjà
Avec la muisique
De Jimmy Hendrix
Camus
M’enseignait
L’absurde de la vie
Et Sartre
M’initiait à
L’existentialisme
Madame Yourcenar
Me démontra la
Beauté d’une phrase
Poulie comme un
Diamant
Bien que moi
Parfois je préfère
Parler comme un
Banlieusard
Le verbe vraie
De tous ceux
Qui n’ont rien
À perdre et
Qui osent balancer
À la gueule de
La société
Ses Quatre
Vérités
Je ne suis pas
Né dans la
Banlieu
Mais il s’en
Est fallu de peu
Et si parfois
J’écoute Vivaldi
Je préfère quand
Même prendre
Le premier café
De la jurnée
En écoutant
Amel Bent
Le poing levé
C’est ma philosophie
Laissez moi être
Ce que je suis
Et si parfois je
Joue à parler en
Prose comme Voltaire
Sans aucun poil sur la langue
Je préfère quand même
L’argot banlieusard
Accompagné des notes
De ma guitarre
J’ai grandi dans
Un pays qui
N’était pas le mien
Et si je ne suis
Pas né dans la banlieu
J’ai quand même
La rebélion à fleur
De peau
Alexys Fernandez Artos
Tags : banlieu, paroles, chanson, amel, bent
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