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  • La plus belle de toutes 

    Les espagnoles, 

    Madrid, 

    Tu me tiens le 

    Cœur envoûté 

    Par ta beauté 

    et 

    Dans la chaleur 

    De tes rues 

    Je me perds 

    En regardant 

    Ton ciel 

    Bleu intense 

    Comme la 

    Méditerranée 

    Ou gris perle 

    Comme la 

    Froide lame 

    D’un couteau 

    D’argent  

    Coupant une nuit 

    Froide d’hiver 

    Madrid 

    D’hier et 

    D’aujourd’hui 

    Des traditions 

    Qui jamais ne se 

    Perdront et 

    Des nouvelles tendances 

    Qui ne cessent 

    De naître 

    Mois de mai 

    En son zenith 

    Ce sont les fêtes de 

    San Isidro 

    Qui commencent 

    Entre corridas 

    Bal populaires 

    Concerts 

    Tes femmes 

    Abandonnent le jeans, 

    Le tailleur 

    Pour l’habit de 

    “Chulapas” et 

    Laissent les discothèques 

    Le temps 

    “de una verbena” 

    Tes rues dansent 

    Sous le soleil 

    Au son d’un 

    Orgue de Barbarie 

    Un Chotis 

    Qui fait tourner la tête 

    Madrid, 

    La plus belle 

    De toutes 

    Les espagnoles. 

     

    écrit par:

    Alexys Fernández Artos


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  • "Je t’attends dans une station de métro appelée amour" 

    Ce design a comme point de départ la photo d’une station de métro madrilène

     

     

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  • Entre ciel et enfer

    Aile noire, aile blanche

    Je me balance

    Comme un funambule

    Sur une frêle corde

    Entre ombre et

    Lumière

    Je chavire et puis

    Je tombe

    Aile noire, aile blanche

    Rebel sans cause

    Mon orgueil me

    Condamne

    Il est ma faiblesse

    Et toute ma force

    Funambule entre

    Nuit et jour

    Précaire équilibre

    Entre ciel et enfer

    Je me balance

    Et m’enbalance

    Entre ombre et

    Lumière je

    Ferme les yeux

    Et je tombe

    Aile blanche, aile noire

    Étendues sur ma vie

    Je suis à l’image de

    Tous les anges

    Déchus de tous

    Ceux qui rebels

    À toutes les causes

    Se balencent et

    S’enbalencent

    Au dessus de toutes

    Les convenances

    Aile noire, aile blanche

    Funambule de la nuit

    Je traverse la

    Vie sur une corde

    Précaire équilibre

    Entre ciel et enfer

    Ombre et lumière

    Ange déchu tombé

    Sur la terre comme

    Tous mes frères

    Rebel sans cause

    Je refuse de

    Plier mon genoux

    Devant toute

    Convenance

    Equilibre précaire

    À la recherche

    Du bonheur

    En fin posible

    Qui viendra

    Dormir au creu de

    Mes ailes

    Aile blanche, aile noire

    Je me balance

    Comme un funambule

    Sur une frêle corde

    Entre larmes et rire

    Ciel et enfer

    Ange déchu tombé

    De nulle part

    Comme tous mes

    Frères

    Rebels sans cause

    À la recherche du

    Paradis sur terre

    Sans plus

    Aile noire, aile blanche

     

    Alexys Fernandez Artos


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  • Je voudrais vous

    Dire ce soir

    Au coin d’un

    Bar, Miss,

    Je sui fou de

    Vous

    Votre visage

    Votre sourire

    Ce charme

    Unique

    Bien à vous

    M’allume le

    Cœur avec

    Mil étincelles

    D’amour

    Miss

    Je sui fou

    De vous

    Je vous

    Connais à peine

    Indifférente

    Vous passez

    Devant

    Mon regard

    Sans plus

    Je ne sais

    Rien de vous

    Mais Miss

    Je sui fou

    De vous

    Je voudrais

    Etre Pierrot

    Pour vous

    Ecrire des

    Mots d’amour

    Au clair

    De lune

    Miss

    Je suis fou de vous

    Ma plume

    S’est brisée

    Ma chandelle

    Ne s’est

    Jamais allumée

    Je ne suis

    Pas Pierrot

    Et je ne

    Trouve pas

    L’audace

    Miss

    Juste pour

    Vous dire

    Je suis fou de vous

    Votre regard

    Vos gestes

    Ce charme

    Bien à vous

    Me tiennent

    Le cœur

    En étât d’amour

    C’est du

    Paranormal

    Je vous

    Connais à peine

    Et cependant

    Je vous

    Devine

    Au coin

    Des mots

    Miss

    Je suis

    Fou de vous

     

    Alexys Fernandez Artos


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  • Gringoir des

    Temps modernes

    Je me ballade

    Plume à la

    Main

    Cherchant

    Dans la ville

    Des mots

    Pour mes

    Rimes

    Esmeralda

    Tu as croisé

    Mon destin

    Changé ma

    Vie

    Je te cherche

    Dans les

    Rues de Madrid

    Ou te caches-tu

    Ma pensée

    Accrochée

    A tes sandales

    Tu as disparu

    Au tournant

    D’une rue

    Esmeralda

    Rends-moi

    Mon

    Inspiration

    Ce Gringoir

    Qui n’a pas

    La beauté

    De phoebus

    Mais si

    Le cœur

    De Quasimodo

    Soupir

    Pour toi

    Nôtre Dame

    Est loin

    D’ici

    Mais quelle

    Importance

    Cela a-t’il

    Esmeralda

    Des temps

    Modernes

    Tu as laissé

    Paris

    Pour revenir

    Danser

    Dans ton

    Espagne

    Natale

    Et moi

    Gringoir

    D’aujourd’hui

    Je te

    Cherche dans

    Les rues

    De Madrid

    Tu as emporté

    Mon cœur

    Comme

    Pendentif

    Et je ne peux

    Plus écrire

    Esmeralda

    Rends-moi

    Mon inspiration

    Dans quel

    Quartier

    De la ville

    Te caches-tu

    Ce Gringoir

    Qui n’a pas

    La beauté

    De phoebus

    Mais si le

    Cœur

    De Quasimodo

    Soupir

    Pour toi

    Esmeralda

     

    Alexys Fernandez Artos


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  • Entre elle et moi

    Mystère total

    Les mots n’existent

    Pas pour décrire cela

    Femme imaginaire

    Elle vit en moi

    Comme un oiseau

    De paradis enfermé

    Dans une cage dorée

    Entre elle et moi

    C’est un tango

    Dansé par nos

    Regards

    Ses yeux de brume

    s’accrochent

    A mon cœur

    Pour ne pas perdre

    La cadence

    Mais vous ne pouvez

    Comprendre cela

    Entre elle et moi

    Magie totale

    Amour imaginaire

    Je la devine

    A chaque sourire

    Elle navigue

    Dans ma pensée

    Comme un voilier

    Toutes voiles hissées

    Plein vent vers

    Ces zones encore

    Ignorées du cœur

    Son souffle

    Fait frémir

    Ma peau

    Entre elle et moi

    Mystère total

    Eclair de lune

    Dessinant dans

    Ma pensée un

    Visage de femme

    Et nos cœurs

    Enlacés comme

    Deux amants

    Avant de se dire adieu

    Dansent un dernier tango

    La ville des Lumières

    Nous sert de réverbère

    Entre elle et moi

    Mystère total

    La distance

    N’existe pas

    Même au loin

    Elle est toujours là

    Sa voix

    Magie totale chavire

    Mon cœur et je

    Plane au-delà de moi

    Charade d’amour

    Femme imaginaire

    Ou réelle

    Qui saurait le dire

    Moi je m’en fous

    Je coule dans ses

    Yeux et le reste n’a

    Plus d’importance

    Entre elle et moi

    Magie totale

    Et nos vies

    Dansent

    Un tango sur un

    Volcan qui n’en

    Finit pas de s’éteindre

    Passion totale

    Entre elle et moi

    Mystère total

    Tapie au fond de moi

    Elle est juste là

    Entre elle et moi

    Magie totale

    Mystère total

    Entre elle et moi

     

    Alexys Fernandez Artos


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  • Je ne suis pas

    Né dans la

    Banlieu

    Mais il s’en

    Est fallu de

    Peu

    fils

    D’émigrés

    J’ai grandi dans

    Un pays qui

    N’était pas

    Le mien

    Mon quartier

    Ce n’était

    Pas le

    Dixhuitième

    Mais c’était

    Bien quand même

    La nouvelle

    Classe bourge

    Ouvrière

    Le mois d’août

    À la méditerrannée

    Les leçons de

    Piano

    Et pendant que

    J’interprétais

    Chopin

    Je rêvais déjà

    Avec la muisique

    De Jimmy Hendrix

    Camus

    M’enseignait

    L’absurde de la vie

    Et Sartre

    M’initiait à

    L’existentialisme

    Madame Yourcenar

    Me démontra la

    Beauté d’une phrase

    Poulie comme un

    Diamant

    Bien que moi

    Parfois je préfère

    Parler comme un

    Banlieusard

    Le verbe vraie

    De tous ceux

    Qui n’ont rien

    À perdre et

    Qui osent balancer

    À la gueule de

    La société

    Ses Quatre

    Vérités

    Je ne suis pas

    Né dans la

    Banlieu

    Mais il s’en

    Est fallu de peu

    Et si parfois

    J’écoute Vivaldi

    Je préfère quand

    Même prendre

    Le premier café

    De la jurnée

    En écoutant

    Amel Bent

    Le poing levé

    C’est ma philosophie

    Laissez moi être

    Ce que je suis

    Et si parfois je

    Joue à parler en

    Prose comme Voltaire

    Sans aucun poil sur la langue

    Je préfère quand même

    L’argot banlieusard

    Accompagné des notes

    De ma guitarre

    J’ai grandi dans

    Un pays qui

    N’était pas le mien

    Et si je ne suis

    Pas né dans la banlieu

    J’ai quand même

    La rebélion à fleur

    De peau

     

    Alexys Fernandez Artos


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